Reportage ...

[UrbEx] Fonderie Léonard-Giot

La friche industrielle de la Fonderie Léonard-Giot est une de mes premières UrbEx et bien que l'ensemble site couvre une superficie de plus ou moins 56.000m2 seul les bureaux avaient encore un intérêt.

Fonderie /fɔ ̃dʀi/, subst. fém.: Usine où l'on fond et purifie les métaux. Usine où l'on fabrique des objets en métal fondu.

On a très peu d'informations solides à propos de ce site car il est souvent confondu avec l'Acierie Allard qui devint un temps la Fonderie Allard-Giot sur la même commune de Marchienne-au-Pont mais voici ce que j'ai pu compiler:

En 1862, la fonderie Léonard-Giot installe son unité de production, ses magasins et entrepôts de stockage des modèles et moules de la fonderie. La société est initialement spécialisée dans la chaudronnerie du cuivre mais se tourne progressivement vers le travail de la fonte, d’aciers et d’aciers spéciaux (au chrome et manganèse). Toutes les étapes nécessaires à la fabrication des métaux étaient rassemblées sur ce site.

De 1872 à 1970, la partie sud du site dite "Ateliers de l’Est" est occupée par une fonderie et les Ateliers de Construction et Chaudronnerie de l’Est. La fonderie a fait place ensuite à une société active dans le domaine de l’électricité pour enfin devenir quelques année plus tard un centre de distribution de la Brasserie Piedboeuf.

Entre temps, de 1900 à 1927, la partie ouest du site est occupée par S.A. L'Auto Métallurgique, une usine de construction automobile et dont les premiers modèles seront exposés au Salon de Paris en 1901.

1978, marquera la fin des activités de la Fonderie Léonard-Giot et le début de la démolition des bâtiments et structures hors sol, seul quelques entrepôts et les bureaux longeant la rue de Châtelet seront conservés.

En 1988, le centre de distribution Piedboeuf est racheté par Interbrew qui maintiendra l'activité jusqu'au début des années 2000.

Mise à jour: Aujourd'hui, après une étude de caractérisation initiée en 2002 et des travaux de réhabilitation commencés en 2010 seulement, il semblerait selon les images Google Map et le site de la SPAQuE que la plus grande partie du site soit rasée et seul la façade de style art décor aurait été conservée.

Depuis août 2016 il y aurait un projet de reconversion en micro-zone d'activités économiques serait à l'étude et chapoter par l'intercommunale IGRETEC.

Publié 8 juillet 2005 par Pascal Walers (pakal) / mis à jour .

Gros plans sur une chaine et des cadenas sur une porte délabrée.

Porte cadenassée de la fonderie Léonard-Giot

Rue de Châtelet, Marchienne-au-Pont, Belgique

11 juin 2005 à 13:36 - 8 juillet 2005

Plan large sur une porte délabrée et cadenassée.

Entrée de la fonderie Léonard-Giot I

Rue de Châtelet, Marchienne-au-Pont, Belgique

11 juin 2005 à 13:37 - 8 juillet 2005

Plan large sur une façade et sa porte délabrée.

Entrée de la fonderie Léonard-Giot II

Rue de Châtelet, Marchienne-au-Pont, Belgique

11 juin 2005 à 13:38 - 8 juillet 2005

Perspective sur un couloir délabrée et encombré.

Couloir des bureaux de la fonderie Léonard-Giot

Rue de Châtelet, Marchienne-au-Pont, Belgique

11 juin 2005 à 13:56 - 8 juillet 2005

Une cheminée dans une pièce délabrée et encombrée.

Bureau de la fonderie Léonard-Giot

Rue de Châtelet, Marchienne-au-Pont, Belgique

11 juin 2005 à 14:05 - 8 juillet 2005

Perspective sur une grande salle délabrée et ses colonnes.

Grande salle de la fonderie Léonard-Giot

Rue de Châtelet, Marchienne-au-Pont, Belgique

11 juin 2005 à 14:26 - 8 juillet 2005